Le Maroc est le deuxième pays le plus performant en termes de production scientifique dans le domaine de transformation digitale en Afrique, devant l’Egypte, le Ghana, la Tunisie, le Kenya et l’Algérie, affirme le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, citant une étude bibliométrique réalisée par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST).
(Cio Mag) – Selon cette étude intitulée « Production scientifique Relative à la Transformation digitale : Scopus et Web Of Science (2016-2020) », le Maroc se classe honorablement au troisième rang au niveau Arabe, derrière l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis et deuxième au niveau africain derrière l’Afrique du Sud.
Le « Computer Science » représente le champ disciplinaire le plus dominant de la production scientifique marocaine dans le domaine de la transformation digitale (36% dans Scopus, 45% dans Web of Science), suivi d’autres champs comme « Engineering », « Décision Sciences », « Télécommunications » ou « Business Economics », précise le communiqué.
En matière de co-production scientifique dans cette thématique, le Maroc collabore, principalement, avec la France, le Canada, la Danemark et l’Espagne, relève cette étude, qui a pour objectif, d’étudier l’évolution de la production scientifique nationale et internationale dans le domaine de la transformation digitale, ainsi que le positionnement de Maroc par rapport à cette thématique.
Selon le communiqué, l’interrogation de ces réservoirs de référence révèle que la majorité des publications relatives à cette thématique ont été réalisées durant les six dernières années, ajoutant qu’il a été recensé plus de 10.692 publications dans Scopus à ce sujet, et plus de 6.463 publications dans le Web Of Science.
Sur le plan international, et au niveau des deux bases de données, la contribution de la Russie, de l’Allemagne, des États-Unis et du Royaume-Uni à cet effort scientifique est en première ligne en termes de volume de production scientifique, fait-on savoir.
Source : Zakaria Gallouch – cio-mag.com